mercredi 27 février 2013

Pourquoi suis-je déprimé ?






 La dépression survient quand notre colère se retourne contre nous-mêmes et que nous nous sentons,
d' une façon générale battus d' avance. La dépression s' installe quand notre perception de la réalité commence à se conformer à la vision pessimiste que nous nous sommes créée, tant de nous-mêmes
que du monde extérieur.
On sombre dans la dépression quand on ne sent pas soutenu, en cas d' échec ( je rappelle que notre
société et notre éducation nous poussent à la réussite ), en cas de perte ... Les personnes sensibles
 réagissent fréquemment à la folie du monde en intériorisant leurs perceptions négatives, ce qui les fait sombrer dans la dépression.

 Il est important de remarquer qu'il n' existe pas un , mais de nombreux types de dépressions, dont les sources principales sont, soit objectives ( génétiques, physiologiques, etc ), soit subjectives ( réaction à
une situation, à un évènement, etc.).
J' ai demandé à un ami psychiatre de m' expliquer pourquoi certaines personnes étaient déprimées 
sans raison apparente. Il m' a expliqué qu' il y a des gens issus de toute une dynastie de déprimés, qui souffrent de dépressions fréquentes ; ils doivent consulter un médecin pour identifier une éventuelle cause physiologique. Dans leur cas, des médicaments peuvent se révéler efficaces pour corriger une faiblesse héréditaire. On ne se remet pas d' une carence en vitamines avec de bonnes paroles: de
même , une tendance congénitale à la dépression ne saurait être guérie avec le seul secours d' une psychothérapie. Dans ces cas précis, le développement de l' estime de soi est gravement entravé par
un obstacle biologique. Je sais que je ne vais pas me faire des amis en disant ceci mais il existe des médicaments efficaces pour ce type de dépression.; quand nous souffrons de dépression chronique
d' origine physiologique reconnue , l' utilisation de médicaments idoines se révèle médicalement indispensable, avec le soutien éventuel d' une psychothérapie. La dépression chronique d' origine
génétique n' est pas une maladie honteuse; mais elle est impossible à surmonter par le seul pouvoir de
 la volonté.
Comme la couleur des yeux, c' est une caractéristique congénitale qui ne risque pas de se modifier spontanément. Pour en sortir, il faut utiliser tous les outils efficaces dont les produits pharmaceutiques.

 L' autre source majeure de la dépression, c' est notre environnement; certaines circonstances fâcheuses
nous affectent de façon négative. Les raisons de la tristesse ne manquent pas, il est dans la nature de l' homme de réagir par la dépression à certains traumatismes.
Ce type de dépression provoquée par une perte est semblable à la douleur morale: elle s' estompe
avec le temps. J' en parlerai plus longuement dans un autre article . Elle nous touche  à un moment ou un
autre de notre vie, plus ou moins .

La dépression chronique, en revanche, loin de s' apaiser dans le temps, est une gangrène qui mine jour
 après jour, et devient notre seule façon de voir notre environnement; notre regard devient
irrémédiablement pessimiste .
 Les déprimés chroniques sont des égocentriques en état de colère permanente. Il leur manque totalement
le sens de l' autorité personnelle, ils ne se sentent pas assez forts pour assumer leurs responsabilités vis-à-vis d' eux-mêmes. Dans l' entourage d' un déprimé chronique, tout le monde est conscient de l' influence
négative que celui-ci exerce. Le déprimé chronique est difficile à aimer car il fuit l' amour de lui-même
ou des autres. La dépression chronique n' est pas un sentiment comme la tristesse, c' est plutôt l' absence
de tout sentiment, une superposition accablante de tous les sentiments mis ensemble, aboutissant à une passivité indifférente. La dépression chronique est parfois perçue comme du désespoir, mais elle s' en distingue facilement : on peut et on doit sortir de la dépression.
 Si vous êtes un déprimé chronique, prenez en acte et cessez de vous en imputer la faute. Si vous désirez sortir de votre dépression, c' est déjà un très bon début . A partir du moment où vous reconnaissez que
 vous êtes dépressif vous avez déjà fait un grand pas en avant . Sachez d' une part que vous vous sentez déprimé et que d' autre part vous vous comportez de façon déprimée. Vous avez le pouvoir de modifier
votre comportement, et vos sentiments suivront. Arrachez- vous à votre dépression assez longtemps pour vous faire aider; essayez de vous montrer courageux, essayez des solutions neuves même si vous ne vous
 en sentez ni la volonté ni l' énergie. Agissez en dépit de tout  et récompensez- vous pour votre courage.
Admettez que votre perception du monde et de vous-même ne sont justement que des perceptions, elles
 ne correspondent pas à la réalité. Vous avez le pouvoir de changer votre regard sur les choses.
Essayez d' acquérir un regard objectif. Cessez de vous prendre pour le nombril du monde : c' est long 
mais vous avez le temps. 


dimanche 24 février 2013

Pourquoi est-ce que je ne me sens pas maître de moi ?





 


  On n' est pas maître de soi tant que l' on ne se fait pas confiance,  tant que l' on se laisse submerger
par ses sentiments et tant que l' on n' endosse pas la responsabilité de ses actions. Le manque de maîtrise
 et le sentiment d' insécurité ont une source commune : le manque d' estime de soi. On sent bien que l' on
ne réalise pas tout son potentiel, et l' on accuse n' importe qui et n' importe quoi de ce manque de maîtrise On s' acharne à dénicher hors de soi-même la responsabilité de ce que que l' on est . On abdique son autorité personnelle. On ne fait plus que réagir à des stimuli extérieurs.

   La prochaine fois que vous vous sentirez dépassé, songez à un ascenseur. Un ascenseur réagit quand quelqu'un appuie sur un bouton. Le premier venu peut se présenter et appuyer sur un bouton rouge;
et crac ! Vous vous mettez en colère; ou appuyer sur un bouton bleu; et crac ! Vous vous sentez déprimé. La seule façon d' enrayer cet automatisme, c' est d' accrocher à la porte de votre ascenseur un panneau
" en panne "; cessez de réagir à ce que les autres veulent vous faire faire.

  Cessez d' être victime des autres. Nul n' a le droit de vous régenter. De même que vous ne pouvez
diriger les sentiments des autres, les autres ne peuvent pas diriger vos sentiments, sauf si vous leur en
donnez l' illusion. Vous ne pouvez pas être un bon ascenseur car vous ne pouvez pas transporter les
gens là où ils désirent aller. Vous ne pouvez que vous transporter vous-même où vous avez besoin
d' aller, et c' est impossible si vous n' êtes pas maître de vous.

  Finissez en avec les récriminations envers vous-même ou envers autrui. Si vous vous sentez dépassé, acceptez-en la responsabilité. C' est votre choix, et sachez dorénavant qu'il existe des alternatives?
Essayez des solutions nouvelles. Agissez au lieu de réagir. Abandonnez ce rôle passif de victime et
ne laissez rien ni personne vous provoquer. Si vous êtes conscient à l' avance de la façon dont les
autres vont agir et essayer de pousser vos boutons, préparez-vous en imaginant que vos boutons
sont en panne. Faites quelque chose de différent. Prenez l' initiative, agissez avant eux. Faites preuve d' objectivité pour percer à jour leurs manipulations, ne vous laissez pas perturber. Ce que font les autres,
 c' est leur affaire; demandez-vous pourquoi ils ont fait ce choix. Peut-être ont-ils le même sentiment d' insécurité, peut-être ont-ils besoin de vous faire réagir pour se justifier... Les gens qui ont besoin de
victimes -qui ne peuvent s’empêcher de pousser les boutons des autres-  manquent complètement
d' estime d' eux-mêmes. A contrario, ceux qui sont emplis d' estime d' eux-mêmes ( à ne pas confondre
 avec ceux qui en trop ) ne chercheront pas à renforcer vos réactions, mais vous encourageront au
contraire à vous prendre en charge. Il ne leur viendra pas à l' idée de vous prendre pour victime;
 ils n' ont pas besoin de vous pour leur servir d' ascenseur.

  Choisissez d' exercer votre autorité sur ce que vous pouvez maîtriser : vos sentiments à l' égard de vous-même et vos comportements. Quittez pour de bon cette cabine d' ascenseur !

dimanche 17 février 2013

Avoir confiance en soi : Six astuces












  La confiance en soi est un élément déterminant de la réussite. . Encore une fois ce 
n’est pas facile. Il faut faire un travail sur soi-même, il faut  dépasser ses peurs. Et ce n’est 
pas simple  Mais  tout le monde peut le faire.
Si vous manquez de confiance en vous, alors faites de cet objectif une PRIORITÉ ! Travaillez dessus chaque jour. En vous y tenant, vous devriez commencer à voir des résultats 
en quelques mois. N’espérez pas un changement d’un jour à l’autre.

Bien sur vous pouvez lire tous les livres ou articles traitant de ce sujet et trouver de bons conseils  Mais la théorie ne suffit pas . le seul moyen de prendre confiance en soi 
est l’ACTION.

C’est souvent par  manque de confiance en soi qui fait que vous que notre interprétation 
des choses est faussée, que nous n’affrontons pas nos peurs ou que nous agissons plus 
par peur que par vraie motivation Le manque de confiance en soi vient de notre 
modèle occidental . Dès notre enfance, on nous a appris qu’ il fallait réussir : Tous les 
échecs, les moqueries, les accidents de la vie nous font perdre confiance en nous. 
La confiance en soi n’ est pas innée et elle se travaille.
                             Voici  6 astuces pour l’ améliorer :

    1. Soyez conscient de vos qualités

   Le manque de confiance en soi entraîne souvent une dévalorisation de soi-même. On ne 
se sent capable de rien, on est un bon à rien, on ne sait rien faire. Pourtant personne ne 
peut dire « je n’ai aucune qualité ». Souvent quand une personne manque de confiance en 
elle, elle est incapable de reconnaître ses qualités
   Voici un petit exercice :
   Prenez une feuille et un stylo , et écrivez au moins 10 de vos qualités. Je vous aide avec 
  une petite liste :
accueillant, adroit, aidant, aimable, ambitieux, amusant, apaisant, accessible, appliqué, assuré ,astucieux, attentionné, audacieux, autonome,  avenant, aventureux, beau, bienveillant, brillant, calme, captivant, charmant,  combatif, communicatif, conciliant, confiant, conformiste, convaincant, coopératif, courageux, courtois, créatif, curieux, débrouillard, délicat, déterminé, digne de confiance, dévoué, diplomate, direct, discipliné, discret, dévoué, doux, droit, drôle, dynamique, efficace, empathique, endurant, énergique, épanoui, équitable, esprit d’équipe, exemplaire, extraverti, ferme, fidèle, fin, flexible, fort, franc, gai, généreux, gentil,  habile, hardi, honnête, humain, humble, imaginatif, impliqué, impulsif, indépendant, influent, ingénieux,   innovateur, intelligent, intuitif, inventif, joueur, jovial, juste, leader, logique, loyal, lucide, maître de soi, marrant, méthodique, minutieux, modeste, motivé, novateur, nuancé, objectif, observateur, obstiné,  optimiste, ordonné, organisateur, organisé, original, ouvert d’esprit, pacificateur, paisible, patient, persévérant, persuasif, philosophe, planificateur, poli, polyvalent, pondéré, ponctuel, posé, positif, pratique,  précis, productif, prudent, pugnace, raisonnable, rassurant, réaliste, réconfortant, réfléchi, réservé, résistant, respectueux, responsable, rigolo, rigoureux, rusé, sage, sensible, serein, sérieux, serviable, sincère, sociable, soigneux, solide, souple, spontané, stable, stratège, sûr de soi, sympa, tempéré, tenace, tolérant, timide, tranquille, travailleur, vigilant, volontaire, vrai. . .

Ajoutez dans votre liste ce que vous disent vos proches. Vous devez surement recevoir 
des compliments et ne pas les accepter. Je connais certaines personnes qui quand on leur
 dit : « Comme tu es belle ( ou beau )! »  répondent « non ». 
Vous avez probablement  déjà vécu cette situation ou une autre similaire .
 Si on vous le dit, c’est que c’est vrai. Ajoutez cette qualité à votre liste même si vous
 n’ y croyez pas.

  2. Soyez conscient de vos défauts

    On vous dira souvent de ne pas tenir en compte de vos défauts et de travailler sur vos qualités.  Etre conscient de ses qualités c’est bien. Mais il faut aussi savoir se remettre en question,  travailler sur ce qui peut être amélioré  et reconnaître  ses défauts.
Exercice : listez maintenant tous vos défauts. Il devrait être plus facile de faire cet exercice.
Une fois que c’est fait, prenez en un seul. Et décidez de l’améliorer. Vous êtes pessimiste ? Arrêtez d’ être négatif  et positivez   . Pour remplacer vos mauvaises habitudes vous 
devez travailler sur ce défaut  un ou deux mois.pour en faire une qualité . Dès que vous 
avez atteint votre but, passez au suivant..  La finalité  n’est pas d’être parfait mais que de
 vous sentir   mieux dans votre peau.

  3. Acceptez les compliments

   Vous en recevrez naturellement si vous faites des efforts.. Prenez soin de vous-même,
 faites du sport, soyez déterminés dans vos actions, et vous en aurez de plus en plus. C’est 
une courbe exponentielle, plus vous agissez  pour modifier le cours de votre vie et 
vous améliorer  plus vous  recevrez de compliments . Apprenez maintenant à les accepter. 
Ne les rejetez plus , dites simplement « merci ». Et  félicitez-vous de recevoir ce genre 
de compliment.
S’ils ne viennent pas, demandez-les : « Comment tu m’as trouvé lors de la conférence ? »,
 « Est-ce que j’ai été bien ? » Soit on vous répond négativement et vous savez quoi 
améliorer, soit on vous félicite, et cela renforcera votre confiance en vous-meme et
 vous incitera à continuer d' agir
  4. Auto suggestion

   Chaque matin, et chaque soir, répétez-vous simplement plusieurs fois : « j’ai confiance en 
moi, et je me sens capable de tout » (ou toute autre phrase positive à votre égard). 

La première fois que j’ai testé  cette technique, c' était quand j' étais enfant. Nous passions 
nos vacances dans la Manche et nous nous nous baignions par tous les temps. Je me 
rappelle Maman qui me disait et me faisait répéter ;" l' eau est chaude, l' eau est chaude !" Et cela marchait .... même quand il faisait froid. Je ne sentais plus le froid de la mer , ni la fraicheur de la pluie , ni celle du vent. Je ne pensais plus qu' à profiter de ma baiqnade et 
au plaisir de nager et de m' amuser en famille.

Cette méthode à été inventée par le  Dr Emile Coué, qui à trouvé que dès lors que l’on se répète une phrase, notre subconscient commence à l’intégrer et à y croire. Le concept est 

qu’il  faut s’imaginer, et non pas vouloir. La simple volonté n’est pas suffisante.
Il a donc conduit ses patients à utiliser la phrase suivante : « Tous les jours et à tout point de vue, je vais de mieux en mieux », en s’imaginant le problème résolu.
Répétez donc vous la phrase positive de votre choix en vous imaginant pleinement confiant, faisant des choses que vous n’auriez jamais fait jusque là.

  5. Zone de confort

La zone de confort c’est la bulle que vous avez autour de vous. Selon votre confiance elle est plus ou moins grande. Ainsi pour certains il s’agit de leur ordinateur, d’autre leur ville, et d’autres leur pays. . Elle n’ est pas forcément géographique . La notion de zone de confort 
est abstraite et personnelle. Elle varie d’ un individu à l’ autre .


Lorsque vous prenez une décision, vous n’êtes pas forcément engagé, et vous avez le choix jusqu’au dernier moment de ne pas passer à l’action. Cela vous est certainement arrivé: 
vous décidez de quelque chose, commencez à agir, la peur monte et au dernier moment, 
vous vous rétractez.
C’est normal, et c’est le rôle d’une peur. Cependant, il faut toujours combattre ses peurs, et 
ne pas les fuir, c’est ainsi que vous gagnerez confiance en vous ! J’ai donc pensé à une méthode pour m’obliger à passer à l’action.
Il suffit de s’engager 
Au lieu de réfléchir trop, agissez, et prenez une décision qui vous engage. Par exemple,
 si vous désirez aborder un ou une inconnu(e)  dans une soirée, allez-y spontanément, sans réfléchir. Une fois sur le fait accompli, vous ne pourrez plus changer d’avis, vous l’aurez fait. Vous pouvez toujours revenir en arrière après, mais en général le plus difficile c’est le 
premier pas.
Et l’on peut reproduire cette technique assez facilement. Vous désirez marcher tous les
 jours ? Ne renouvelez plus votre abonnement de transports en commun où ne faites plus 
votre plein de carburant.
L’idée c’est donc de vous mettre dans des situations  où seule l’action pourra vous sortir, ou bien de vous engager en  validant un fait donné.

Si vous avez d' autres exemples à ajouter à la liste, notez-les dans les commentaires. Si vous avez une peur à surmonter mais ne trouvez pas de moyen de vous engager, notez-le dans les commentaires, j' essayerai de vous aider.

. Ne cherchez cependant  pas à vous fixer des objectifs trop difficiles à atteindre .La peur de  pourrait l’ emporter sur votre volonté de progresser  Allez-y  doucement mais surement. 
Montez l’échelle petit à petit…

  6. Restez positifs

  En toute situation, restez positif. C’est un conseil difficile à mettre en œuvre, mais c’est extrêmement important.   Voyez comment  tirer profit d’ une situation de crise .
Vous avez un problème quelconque ? Voyez-le comme un défi.   Faites tout pour vous en sortir. Lorsque nous sommes dans le déni ,nous sommes dans un cercle vicieux . Nous devenons des   « victimes qui subissons un état de fait ».  

 Etre positif signifie que nous restons motivés : nous pouvons  tirer des leçons de nos erreurs, et nous adapter..
« Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10.000 solutions qui ne fonctionnent pas.  » Thomas Edison

La confiance en soi, est un mélange subtil de tous ces exercices, de mental, et d’estime de soi..

dimanche 10 février 2013

Un conte philosophique sur la notion relative du temps ,du vécu et du bonheur



                                       


               Aujourd' hui , je vais vous  raconter une histoire que j' aime beaucoup , que j' ai lue, il y a fort longtemps mais qui m' a beaucoup inspirée. Je vous laisse la découvrir.

  C' est l' histoire d' un homme que je définirais comme un chercheur...
Un chercheur est quelqu'un qui cherche, pas forcément quelqu'un qui trouve. Ce n' est pas forcément quelqu'un qui, nécessairement sait qu'il cherche. C' est simplement quelqu'un dont la vie est une quête.

 Un jour, ce chercheur eut le sentiment qu' il devait se rendre dans la ville de Kali. Un peu avant d' arriver à la ville, une colline à droite du chemin attira vivement son attention. Merveilleusement verte, elle était couverte d' arbres, de fleurs, d' oiseaux enchanteurs et entourée d' une sorte de palissade vernie.
Un petit portillon en bronze l' invitait à entrer.
 Il eut tout à coup l' impression d' oublier la ville et succomba à la tentation de se reposer un moment en ce lieu.

 Le chercheur franchit le portillon et avança lentement entre les pierres blanches, qui semblaient éparpillées un peu au hasard, entre les arbres.
Il laissa ses yeux se poser comme des papillons sur chaque détail de ce paradis multicolore.

 Ses yeux étaient ceux d' un chercheur et, sans doute pour cette raison, il découvrit cette inscription sur l' une des pierres :

                                       Admil  Fareg vécut 6 ans,
                                     6 mois 2 semaines et 3 jours

 Il eut un léger sursaut en prenant conscience que cette pierre n' était pas une pierre ordinaire : il s' agissait d' une pierre tombale.
 Il éprouva une peine immense à la pensée qu'un si jeune enfant était enterré là.
  Regardant autour de lui, l' homme se rendit compte que la pierre d' à coté portait également une inscription. Il s' approcha pour la lire:

                               
                                     Yalmir Karib vécut  4ans,
                                        5 mois et 3 semaines

 Le chercheur se sentit envahi d' une terrible émotion.
 Cet endroit merveilleux était un cimetière, et chacune des pierres, une tombe.
 Une à une, il entreprit de lire les pierres tombales.
 Toutes portaient des inscriptions semblables : un nom et la durée de vie du défunt.
 Mais ce qui le plongea dans l' épouvante, ce fut de constater que celui qui avait vécu le plus longtemps avait à peine plus de onze ans... Accablé" par un effroyable chagrin, il s' assit et se mit à pleurer.

 Passant par là, le gardien du cimetière s' approcha.
 Il le regarda un moment en silence, puis lui demanda s' il pleurait un membre de sa famille.
 " Non, aucun parent, dit le chercheur. Que se passe-t-il avec cette population ? Quelle chose si terrible y a t-il dans cette ville ? Pourquoi tant d' enfants défunts enterrés en ce lieu? Quelle est l' horrible malédiction qui pèse sur ces gens et les a obligés à ériger un cimetière d' enfants ? !!!"
 Le vieil homme sourit et dit:
" Calmez vous, il n' y a aucune malédiction. Ce qui se passe, c' est que nous avons ici une vieille coutume, je vais vous raconter...
"Lorsqu'un adolescent entre en sa quinzième année, ses parents lui offrent un carnet comme celui que je porte à mon cou. Il est de tradition chez nous, à partir de ce moment , que chaque fois qu'on jouit intensément de quelque chose, on ouvre le carnet et on y note dedans :

à gauche, ce qui a donné de la joie...
à droite, combien de temps a duré cette joie.

" Il a rencontré sa fiancée, il en est tombé amoureux. Combien de temps a duré cette immense passion et le plaisir de la connaitre ?
Une semaine, deux, trois ?...
" Et ensuite... l' émotion du premier baiser, le merveilleux plaisir du premier baiser, combien de temps a t-il duré ? La minute et demie du baiser, deux jours, une semaine?
" Et la grossesse de sa femme, la naissance de son premier enfant ?
" Et le mariage de ses amis?
" Et le voyage le plus désiré ?
"Et les retrouvailles avec le frère rentré d' un pays lointain ?
" Combien de temps a duré la joie donnée par ces situations ?
" Des heures, des jours ? ...

  " Ainsi notons- nous  peu à peu, dans ce carnet, chaque moment dont nous jouissons... chaque moment.

 " Lorsque quelqu'un meurt,
Nous avons coutume d' ouvrit son carnet et de faire la somme des moments de joie pour l' inscrire sur sa tombe.
Parce que pour nous, ce temps
est le seul et véritable temps VÉCU.

Si vous avez lu entièrement ce conte, vous savez ce qu' il vous reste à faire : Prenez un "carnet", notez y tous vos moments de joie ,t rappelez vous en surtout dans les moments difficiles et ... VIVEZ 

PS  Merci à Jorge Bucay, l' auteur de cette histoire dont je me suis librement  inspirée.

                


samedi 9 février 2013

Pourquoi tant de colère en moi ?



   La colère est une des émotions les plus fondamentales et les plus importantes. Elle est nécessaire à la survie : elle donne la force de se défendre contre les évènements qui normalement nous dépasseraient. La colère est également indispensable au développement du petit enfant : elle l' aide à distinguer sa personnalité de celle des autres. Tout le monde éprouve de la colère; Pourquoi ce sentiment si fondamental est-il pour tant de gens si difficile à affronter ? Pourquoi nient-ils leur colère ? Qu'est ce qui leur fait si peur ?

   On trouve les réponses à ces questions , de nouveau, dans notre éducation. On nous a appris depuis notre petite enfance que c' est " mal " d' être en colère, et que les gens ne nous aiment pas quand on est en colère. On nous a inculqué que la plupart de nos colères sont injustifiées (comme si les sentiments avaient besoin de justification): nous n' avons pas le droit d' exprimer notre colère car nous devons faire passer les sentiments de notre interlocuteur avant les nôtres ! Depuis notre enfance, nous avons appris à nier et à réprimer notre colère, pour éviter de nous faire cataloguer de "mauvais". Si nous ne parvenons ni à nier ni à réprimer notre colère, si nous si nous l' exprimons, nous éprouvons des remords et le besoin de nous justifier. Nous avons appris, en général vers l' age de cinq ans , que la colère provoque un cercle vicieux: si nous l' exprimons, nous sommes "mauvais"; si nous la réprimons, notre colère grandit et se transforme en rage aveugle : de nouveau, nous sommes "mauvais"; si nous nions son existence, nous apprenons à ne pas faire confiance à nos propres sentiments, et nous nous sentons mal . Comment sortir de ce cercle vicieux?

  Accordez vous la permission de vous mettre en colère. Il est impossible de maitriser ses sentiments de colère. Nul ne sait jamais quand ni pourquoi ni comment il se sentira en colère. Parfois, on peut se sentir en colère sans savoir pourquoi. D' autres fois, on s' attend à etre irrité et rien ne se passe. La colère cohabite en nous avec d' autres sentiments. Acceptez le fait que vous puissiez vous sentir en colère. Mais ne confondez pas le sentiment de colère avec l' expression de ce sentiment. Vous ne pouvez pas maîtriser votre sentiment, mais vous pouvez maîtriser la façon dont vous décidez de l' extérioriser

Notre éducation nous conduit à confondre le sentiment de colère avec les comportements désordonnés que celui-ci provoque. La plupart d' entre nous ont peur de ce qu'ils font ou de ce qu'ils pourraient faire sous l' emprise de la colère. Nous nous obstinons à nier et à réprimer notre colère jusqu'à ce qu'elle explose en fureur aveugle et destructrice autant vis-à- vis des autres que vis-à -vis de nous-mêmes. En acceptant nos sentiments d' exaspération au fur et à mesure qu'ils surgissent, nous évitons que la pression  ne s' accumule avec un risque d' explosion. Souvent, il suffit d' accepter notre colère au moment ou elle apparaît : Il n' est pas toujours  nécessaire d' extérioriser nos pensées et nos sentiments ; nous pouvons décider de ce que nous allons faire et le choix qui s' offre à nous est large.

 Quand vous vous vous sentez en colère, entraînez-vous à vous dire ceci : " Je suis en colère. Qu' est- ce que je désire en faire ? " Parfois vous déciderez d' extérioriser votre sentiment; parfois vous déciderez d' y réfléchir un moment  avant d' agir; parfois vous aurez envie de vous mettre à hurler, et d' autres fois d' en parler calmement. De temps en temps, vous pourrez même décider de laisser passer cette humeur passagère, sans rien faire de spécial. Quand on est furieux, il n' y a pas de décision toute faite à appliquer aveuglément.La plupart du temps, le simple fait de reconnaître que vous êtes en colère suffira à vous calmer, surtout si vous acceptez ce sentiment sans vous juger. Encore une fois, vous ne pouvez pas maîtriser vos sentiments, et vos sentiments ne peuvent pas vous maîtriser, à moins que vous ne décidiez de vous soumettre à eux. La colère mal gérée  peut être un signe de mésestime de soi, de jalousie, de dépression ...

mardi 5 février 2013

Pourquoi ai je le sentiment que je dois changer ?




  Parce que ça ne va plus. Nous ne changeons pas quand la vie nous sourit, nous changeons lorsque quelque chose ne va pas. Le problème avec notre modèle occidental activiste, c' est qu'il fonctionne ... quelque temps. Quand il se grippe, nous avons tendance à croire que c' est de notre faute, et non de la faute du modèle. En général, tant que nous nous sentons bien dans notre peau et à l' aise dans notre vie, nous ne tentons pas de changer. Quand nous cherchons des réponses nouvelles, c' est que quelque chose s' est bloqué et qu'un changement est nécessaire.

 Le tout, c' est de le faire au bon moment, chacun à son heure. Nous éprouvons le besoin de changer quand le moment est venu pour nous de le faire. Quand nous éprouverons de la douleur, nous saurons que notre heure est arrivée : nous serons alors disposés à tester des solutions pour soulager notre souffrance. Si nous n' agissons pas talonnés par la souffrance, mais par simple curiosité d' apprendre le modèle ontologique  il y a toutes les chances pour que nous ne changions pas. La curiosité, à la différence de la douleur n' est pas un moteur efficace du changement.

 Si le temps n' est pas venu pour vous de changer, prenez en acte, aimez vous tel que vous êtes  Si au contraire le temps est venu, sachez que ce changement sera douloureux, mais que les douleurs du changement sont purificatrices et solutoires: elles permettent de grandir, de croître et de se développer; quand on se développe, on abandonne des habitudes qui ont eu leur utilité dans le passé mais qui sont désormais caduques. Se développer, cela consiste à apprendre des choses nouvelles, inconnues, voire inquiétantes. Ne cous reprochez pas de ne plus fonctionner de la même façon que précédemment.

Nul ne peut décider du moment propice pour changer. Ce qu'il y a de sur, c' est que vous changerez; les nouveaux outils dont vous aurez besoin ne révéleront leur utilité que le moment venu. Vous aurez peut-être l' impression momentanée d' être bloqué, cloué sur place; vous désirez changer, vous vous sentirez prêt mais rien ne se passera. Dans un moment pareil, il est facile de se décourager et de retomber dans les habitudes précédentes; vous avez peut-être l' habitude de penser en terme d' objectifs, et de vous considérer comme un raté si vos tentatives de changement se soldent par des échecs. Le changement est inévitable mais nous ne saurions le maîtriser en totalité, pas plus que le temps qu'il vous faut pour changer. Quand vous êtes bloqué et que vous ne comprenez pas pourquoi, la meilleure chose à faire est de vous accepter tel que vous êtes dans l' instant présent, c' est-à-dire bloqué; entraînez vous à vous aimer tel que vous êtes dans cette position nouvelle. Ce n' est pas facile mais ça marche; en fin de compte tout finira par se débloquer: vous irez de l' avant, vous évoluerez.

 Evitez également de tomber dans l' erreur qui consiste à vous reprocher d' avoir mis si longtemps à changer.
Le fait de vous faire des reproches à propos de quelque chose que vous ne maîtrisez pas vous fait retomber tout droit dans le moi faible. Souvenez- vous : ce n' est pas un concours, vous n' avez pas de concurrent. Peu importe à quelle vitesse vous changez. Vous en êtes là où vous en êtes; vous changez en permanence mais vous n' êtes pas maître du calendrier. Vous pouvez maîtriser la façon dont vous évoluez : ne perdez pas votre temps à vous reprocher de ne pas avoir changé plus tôt  ni à vous demander pourquoi vous vous sentez bloqué pour le moment. Acceptez le rythme de votre changement tout comme vous avez appris à vous accepter vous-même. Si tout marche, tant mieux. Si rien ne marche, tant mieux aussi : le moment de votre changement est d' autant plus proche.

lundi 4 février 2013

Quel est le secret pour affronter la souffrance ?

 

La vérité sur la souffrance, c' est que  nous y sommes confrontés quoi que nous fassions. Par conséquent, il est vain de se servir de la souffrance comme prétexte pour ne pas essayer des solutions nouvelles; Tout développement exige le changement , et tout changement est, au début, douloureux.

 Quel est donc le secret pour affronter les douleurs à venir? Il faut savoir qu' elles se présenteront et ne pas en avoir peur.
Si nous ne souffrons pas dans l' instant présent, pourquoi nous ronger à propos de quelque chose d' inévitable, dont nous  n' avons pas la maîtrise  Réjouissons nous si nous traversons une période sans souffrance et faisons nous confiance pour l' avenir: nous saurons faire face à la douleur quand elle se présentera. Si vous vous comptez au nombre de ces froussards,  remémorez- vous la définition du courage: le courage consiste à avoir peur tout en continuant à agir. Si vous faites quelque chose sans avoir peur, vous ne faites preuve d' aucun courage. Il faut avoir du cran pour continuer à vivre quand on a peur des douleurs de l' existence bien plus qu' il n' en faut pour vivre sans peur. Commencez par être courageux, vivez votre vie en dépit de votre peur de la souffrance. En peu de temps, ce nouveau comportement deviendra pour vous une seconde nature; vous n' aurez plus peur des souffrances qui vous attendent. Et quand l' heure sonnera de souffrir - et elle sonnera tôt ou tard - vous serez à même d' y faire face.

dimanche 3 février 2013

Souffrance, estime de soi et exercice physique : Quel est le lien ?



J' ai décidé de souffler et de prendre soin de moi  


 L' activité physique, quelle qu'elle soit, vous aide à vous sentir bien et à soulager vos souffrances. Quand on est en relation constante avec son environnement, il est beaucoup plus difficile de se concentrer sur ses sentiments négatifs, son découragement et sa souffrance affective. Des recherches ont prouvé que le fait de marcher d' un pas vif, la tête haute, est un remède à la dépression. Connaitre son environnement  savoir que l' on en fait partie, aide à détacher l' attention de soi-même et de ses sentiments négatifs.

 Néanmoins, il y a une différence entre une activité réfléchie et relaxante, par exemple l' exercice physique, et l' agitation fébrile consistant à papillonner sans but. Ce dernier type d' activité équivaut à tenter de se fuir : on y gaspille beaucoup de temps et d' énergie. C' est comme si on était sur un manège : on bouge sans aller nulle part. Quand nous nous livrons à une activité physique, nous affirmons la maîtrise de notre corps et nous commençons à être maîtres de nous-mêmes.

Le meilleur exercice possible quand on se sent bouleversé, angoissé ou dépassé par les évènements, est également le plus simple : il faut respirer.
- Suspendez un instant toute activité, et prenez trois profondes inspirations.
- Tout en inspirant profondément  pensez à la force, à l' énergie et à la vie qui pénètrent en vous. C' est effectivement ce qui se passe. : concentrez vous sur cette réalité.
- Retenez votre souffle un instant puis expirez lentement.
-Tout en soufflant,imaginez toutes les tensions, les angoisses et les peurs qui s' écoulent de votre corps.
Après avoir respiré de la sorte, vous vous sentirez plus calme et plus maître de vous. Votre corps sera plus détendu . Vous serez à même de mieux fonctionner.

Un autre exercice simple, c' est la marche . Faites d' un pas vif le tour de votre pâté de maisons, d' un stade ou d' une salle de gymnastique. La marche aide à réfléchir. Si vos pensées s' éparpillent et que vous vous sentez vraiment anxieux, concentrez vous sur ce que vous apercevez tout en marchant.
Faites une pause mentale, accordez vous une récréation. Certaines difficultés ne peuvent être résolues dans l' instant. Arrêtez de vous répéter que vous êtes sous tension et que vous devez changer vos sentiments.
Accordez vous un petit délai pour vous livrer à une activité physique déterminée. Cela vous aidera.

L' estime de soi signifie que vous vous aimez ET que vous prenez soin de vous-même. Quand vous vous trouvez dans un état désagréable, faites votre possible pour en changer. L' exercice physique est un des outils susceptibles de nous aider à faire une transition. Pensez à ce que vous ressentez lorsque vous exultez: impossible de rester en place, votre corps se met lui-même en mouvement.

Certains exercices " passifs ", comme la méditation peuvent également se montrer très utiles.

Tout ce qui peut vous aider momentanément à sortir de vous-même et à examiner de façon objective la situation est un antidote à l' angoisse et à la souffrance de l' instant. Ces activités, sauf excès névrotique, ne consistent pas à fuir ni à nier la souffrance : elles diminuent le sentiment d' impuissance et le désespoir.
Ayez recours à ces outils : ils sont efficaces. J' aurai l' occasion de rentrer un peu plus dans les détails  des différentes techniques ( relaxation , yoga, et autres ...) en continuant d' écrire ce blog.

En attendant , RESPIREZ, VOUS ETES VIVANT !

vendredi 1 février 2013

Comment mettre fin à ma souffrance ?

 
   Tout d' abord, je voudrais souligner la différence entre une douleur physique et une douleur "morale" afin qu'il n' y ait pas de confusion.

Pour ma part, je souffre de pathologies chroniques mais elles ne sont rien par rapport aux souffrances affectives par lesquelles je suis passée. J' ai également eu un cancer mais je l' ai considéré comme un simple accident de la vie qui est arrivé sans prévenir , que j' ai accepté et contre lequel j' ai pu lutter.

La douleur "morale" est beaucoup plus difficile à surmonter et nous en sommes tous un jour ou l' autre confrontés.

Pour soulager une douleur affective, il faut déjà commencer par l' accepter, en prendre pleinement conscience au moment ou elle se produit et la prendre  "à bras le corps".

Il n' y a pas de douleur naturelle sans raison : on subit un traumatisme et celui-ci provoque une souffrance. La souffrance affective provient fréquemment d' une perte: quand nous perdons quelque chose, il est normal de ressentir un déchirement. Si nous perdons une chose importante à nos yeux sans en ressentir de souffrance, ce n' est pas normal; de deux choses l' une : soit nous nous n' étions pas attachés à ce que nous avons perdu, et par conséquent, nous ne souffrons pas, soit nous occultons notre souffrance, et nous sommes incapables de sentiment. Il vaut toujours mieux ressentir sa souffrance, même si nous n' en avons vraiment aucune envie, que de la nier ou l' occulter car, tôt ou tard, il nous faudra l' affronter et elle sera pire à ce moment qu'elle ne l' était au départ.Il n' est pas sain d' être incapable de ressentir la souffrance; Les personnes qui sont dans ce cas sont en général des handicapés affectifs. La souffrance est un processus naturel de retour à l' équilibre. Tous les êtres humains la connaissent car elle fait partie de la vie.

   La souffrance est un professeur de grand talent. Elle nous apprend la patience, l' humilité et l' écoute des autres. Elle nous apprend que nous sommes en vie, et et remet les choses à leur juste place. Quand nous souffrons vraiment nous prenons conscience de la futilité de bien des affaires qui nous plongent dans les soucis et l' agitation. Nous apprenons à mieux tirer parti des périodes ou nous ne souffrons pas. Cependant, la plupart d' entre nous préfère largement ne pas souffrir et consacrent une énergie considérable à esquiver la douleur . Quelques personnes, en revanche, restent accrochées à leur souffrance Longtemps après qu' elle aurait du disparaître elle est toujours présente. Une aide professionnelle est souvent nécessaire pour se libérer de cette souffrance.

  Si votre souffrance est réelle  et constitue une réaction normale à la réalité, vous pouvez la minimiser en vous y prenant de la façon suivante :
- acceptez la et sachez qu'elle passera;
- cessez de la combattre;
- cessez de la haïr;
- ne fulminez pas contre vous-même sous prétexte que vous souffrez;
- traitez vous vous-même avec encore plus de douceur et d' amour que d' habitude;
- faites vous aider : la plupart des gens peuvent se reconnaître dans votre douleur, car ils en ont eux-même fait l' expérience; peu importe la raison de votre souffrance au moment ou vous demandez de l' aide, car vous pouvez partager la souffrance même si les causes en sont différentes;
- n' ayez pas peur de votre souffrance : vous avez la capacité d' assumer ce que vous ressentez si vous permettez à votre corps de connaitre ses limites;
- nous avons tous d' extraordinaires ressources analgésiques naturelles programmées en nous pour affronter aussi bien les souffrances physiques que les souffrances affectives; ne bloquez pas l' utilisation naturelle de ces défenses;
- sachez que la souffrance passera et, quand elle culminera au point de devenir insupportable, elle commencera à s' atténuer;
- prêtez attention aux moments sans souffrance, vous remarquerez qu' ils sont chaque jour plus nombreux;
- profitez de la douleur pour remettre en place vos priorités; accordez votre attention aux choses qui le méritent vraiment;
- enfin admettez que cette traversée du désert vous rendra  plus fort, plus attentionné, plus compatissant et plus aimant.
Page facebook : Vivons le moment présent .
Pourquoi me direz-vous me permets-je de vous donner ces conseils ? Comme vous j' ai souffert, comme vous je souffre . La différence est peut-être dans le fait qu' ayant accepté ma souffrance et l' ayant apprivoisée  j' aime partager mes pensées et au lieu de me complaire dans ma souffrance, je partage mon expérience avec vous. Je vous comprends et suis en empathie avec vous. N' hésitez pas à me laisser un commentaire sur ce blog qui n' a de sens que si vous y trouvez des solutions pour être plus heureux ( ou moins malheureux ! ) .
VOUS N' ETES PAS SEUL !