Pourquoi l' estime de soi n' est elle pas spontanée? Elle devrait l' être mais notre éducation (parents ,amis, professeurs ...) nous en a dépouillés.
Le modèle occidental ne se soucie que de pouvoir, d' ambition et de maîtrise. Nous apprenons à nous soucier de ce que les autres pensent de nous, nous nous fatiguons à complaire aux gens que nous cherchons à influencer.
On nous met en tête que nous ne sommes ni aussi importants, ni aussi méritants que notre prochain.
Et puis, on nous enseigne que si nous aimons les autres, nous saurons immédiatement ce dont ils ont besoin: Aimer les autres équivaut à subvenir à leurs besoins.
Les autres de leur coté sont censés faire de même et combler nos besoins. Bref on nous a programmés pour le "moi faible", en fonction d' un système qui tout bonnement ne marche pas.
De plus, on ne nous donne même pas le choix. Dès le plus jeune age on nous inculque que l' amour de soi est égoïste, qu' il rend narcissique et imbu de soi : Un égoïste est infréquentable. La famille, l' Eglise, l' école, autant d' institutions qui s' appliquent à nous régenter. A partir du moment ou l' on considère que la nature humaine est mauvaise et qu' il faut la mater pour rendre possible la vie en société, on refuse de croire que l' homme deviendra bon si on le laisse se développer comme il l' entend.
Ce modèle nous impose d' acquérir un '"moi faible". Il est particulièrement convaincant car il semble nous procurer un moyen de contrôler les sentiments et le comportement des autres.
Malheureusement, c' est complètement faux .
Si nous sommes incapables - ou que nous nous interdisions- de nous aimer nous-même comment serions capables d' être aimés? Si notre amour et notre estime sont tout entier tournés vers les autres, comment pourrions nous nous sentir aimés au plus profond de nous-même ?
Si nous avons une mauvaise image de nous, comment pourrions nous épanouir toutes nos potentialités?
Nul ne peut donner le meilleur de lui-même s' il se sent mal dans sa peau. Enfin, si nous nous nous conformons au modèle et aimons les autres plus que nous-même, sans recevoir de ces derniers autant que nous leur donnons, comment ne pas se sentir trompés et amers? Imaginons que vous vous engagiez dans le le but d' aider les autres et que cela soit mal perçu, comment vous sentiriez vous? Ne vous sentiriez vous pas triste et amers?
Si vous avez de l' estime pour vous, vous relativiserez ce sentiment car vous saurez que nul ne peut connaitre de façon précise ce dont l' autre a besoin ni à quel moment.
Personne ne saura aimer l' autre précisément de la façon dont il veut être aimé.
Personne ne peut jamais faire pour l' autre ce que chacun peut et doit faire pour lui-même.
Le modèle occidental ne se soucie que de pouvoir, d' ambition et de maîtrise. Nous apprenons à nous soucier de ce que les autres pensent de nous, nous nous fatiguons à complaire aux gens que nous cherchons à influencer.
On nous met en tête que nous ne sommes ni aussi importants, ni aussi méritants que notre prochain.
Et puis, on nous enseigne que si nous aimons les autres, nous saurons immédiatement ce dont ils ont besoin: Aimer les autres équivaut à subvenir à leurs besoins.
Les autres de leur coté sont censés faire de même et combler nos besoins. Bref on nous a programmés pour le "moi faible", en fonction d' un système qui tout bonnement ne marche pas.
De plus, on ne nous donne même pas le choix. Dès le plus jeune age on nous inculque que l' amour de soi est égoïste, qu' il rend narcissique et imbu de soi : Un égoïste est infréquentable. La famille, l' Eglise, l' école, autant d' institutions qui s' appliquent à nous régenter. A partir du moment ou l' on considère que la nature humaine est mauvaise et qu' il faut la mater pour rendre possible la vie en société, on refuse de croire que l' homme deviendra bon si on le laisse se développer comme il l' entend.
Ce modèle nous impose d' acquérir un '"moi faible". Il est particulièrement convaincant car il semble nous procurer un moyen de contrôler les sentiments et le comportement des autres.
Malheureusement, c' est complètement faux .
Si nous sommes incapables - ou que nous nous interdisions- de nous aimer nous-même comment serions capables d' être aimés? Si notre amour et notre estime sont tout entier tournés vers les autres, comment pourrions nous nous sentir aimés au plus profond de nous-même ?
Si nous avons une mauvaise image de nous, comment pourrions nous épanouir toutes nos potentialités?
Nul ne peut donner le meilleur de lui-même s' il se sent mal dans sa peau. Enfin, si nous nous nous conformons au modèle et aimons les autres plus que nous-même, sans recevoir de ces derniers autant que nous leur donnons, comment ne pas se sentir trompés et amers? Imaginons que vous vous engagiez dans le le but d' aider les autres et que cela soit mal perçu, comment vous sentiriez vous? Ne vous sentiriez vous pas triste et amers?
Si vous avez de l' estime pour vous, vous relativiserez ce sentiment car vous saurez que nul ne peut connaitre de façon précise ce dont l' autre a besoin ni à quel moment.
Personne ne saura aimer l' autre précisément de la façon dont il veut être aimé.
Personne ne peut jamais faire pour l' autre ce que chacun peut et doit faire pour lui-même.